C'était aujourd'hui notre première journée consacrée majoritairement aux volcans. Nous avons donc commencé par une petite randonnée sur les bords du cratère du Kilauea Iki, ancien lac de lave solidifiée qui néanmoins fume encore par endroits (l'éruption date de 1959).
Ensuite, petit détour par le Thurston lava tube. En s'écoulant, la lave se refroidit plus rapidement sur le dessus et sur les bords, ce qui explique la formation de ces cavités, nombreuses dans la région. Normalement, on pouvait prolonger cette visite par une visite libre avec lampe de poche pour "explorer" tout seul un tube non éclairé, mais l'accès était condamné...
La visite continue avec le résultat d'une pluie de cendres volcaniques sur une colline : la végétation, trente ans après, n'a toujours pas vraiment repris et le paysage est assez lunaire.
Puis nous avons réintégré notre "char" (c'est notre soi-disant "compact-car", en réalité un SUV qui est imposant, peu réactif et gourmand en carburant, bref pas une affaire pour cette île), et parcouru les 30 kms de la chaîne des cratères. Certains paysages de coulées récentes (années 70 pour celle-ci) sont à couper le souffle. On distingue bien sur la photo suivante les 2 types de lave hawaiienne, la 'a'a (noire, mate, avec des roches très découpées) et la pahoehoe qui est brillante. La pahoehoe se forme lorsque la lave est très chaude et fluide, et la 'a'a lorsqu'elle est plus froide et donc plus épaisse.
La route rejoint la côte, où l'on peut voir des falaises de lave battues par la mer.
Puis, l'on arrive au point appelé "End of the road". Le nom est assez clair : il s'agit du point où la route a été coupée par l'éruption du cratère du Pu'u 'O'o qui a commencé en 1983 et continue encore aujourd'hui. Il est toutefois difficile de dinstiguer la coulée active car elle se trouve aujourd'hui assez loin de la fin de la route.
Nous avons terminé la journée en remontant de nuit au point de vue sur le cratère du Halema'uma'u (celui que nous avions vu de jour hier mais qui était dans les nuages la nuit dernière). Aujourd'hui, le ciel était dégagé et le spectacle est extraordinaire : le lac de lave (qu'on ne voit pas) éclaire en rouge les gaz produits par le cratère. Cette lumière permet de distinguer les falaises qui forment le rebord de la caldeira.
Autant vous le dire de suite: vous faites de sacrés jaloux en France avec les volcans, les plages, les animaux, vos belles photos... on a hâte de voir les photos en grand format !
RépondreSupprimerProfites-en bien et continuez de muscler vos bras en faisant du surf!